Limoges : rassemblement pour la journée internationale des prisonniers palestiniens et contre les crimes d’Israël à Gaza

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À l’appel du Collectif pour une paix juste entre Palestiniens et Israéliens (Limousin-Palestine (AFPS), Femmes en noir, Boycott-Désinvestissement-Sanctions (BDS)), un rassemblement est organisé mardi 17 avril à 17h, place d’Aine à Limoges. À l’occasion de la journée internationale pour les prisonniers politiques palestiniens, le collectif d’associations demande des sanctions pour les crimes d’Israël, la levée du blocus de Gaza ainsi que la libération des prisonniers politiques palestiniens.

Voici l’appel du Collectif pour une paix juste entre Palestiniens et Israéliens :
Palestine 1948-2018 : La Naqba (catastrophe pour le peuple palestinien) continue...
A Gaza, 2 millions d’habitants dont 1.3 millions de réfugiés sont enfermés dans une étroite bande de terre et subissent le blocus israélien depuis 11 ans ; économie à plat, chômage, bombardements de l’armée israélienne (2008-2009, 2012… )... La population survit grâce à la perfusion de l’aide humanitaire.
Vendredi 30 mars, l’armée israélienne tire à balles réelles sur les habitants de Gaza protestant contre le blocus de Gaza : 20 morts et 1400 blessés, vendredi 6 avril : 9 morts dont un journaliste clairement identifiable avec son gilet PRESS et plus de 1200 blessés. Ces manifestations vont se poursuivre jusqu’au 15 mai, 70ième anniversaire de la Naqba.
En Cisjordanie : La colonisation israélienne se poursuit autour de Jérusalem et notamment dans les quartiers-est avec le destruction de maisons et d’infrastructures palestiniennes. L’annexion de Jérusalem, dont la partie-est est promise aux Palestiniens pour être la capitale du futur état de Palestine, est encouragée par la décision du gouvernement des Etats-Unis de transférer son ambassade à Jérusalem.
Malgré une situation désastreuse et une vie impossible, les Palestiniens continuent de résister face au blocus, à l’occupation et à la colonisation de leur pays. La volonté du gouvernement israélien est de briser toute résistance en emprisonnant massivement les militants des droits humains comme Salah Hamouri, avocat franco-palestinien en détention administrative depuis le 23 août 2017, Khalida Jarrar, parlementaire, en détention administrative depuis le 2 juillet 2017.
Ils sont 6119 prisonniers dont 330 enfants, le plus jeune n’a que 8 ans, 59 femmes, 11 parlementaires…Les enfants comme les adultes sont arrêtés, poursuivis par la justice militaire israélienne, soumis à l’isolement cellulaire, interrogés, violentés…Ahed Tamimi, 17 ans a été arrêtée le 15 décembre 2017 parce qu’elle tentait de faire partir un soldat israélien de son jardin.
L’État d’Israël méprise le droit international en maintenant toute une population sous blocus total, en colonisant, en appliquant la détention administrative qui peut être renouvelée tous les six mois pour des motifs purement arbitraires, sans procès, en refusant la protection des enfants et des mineurs qui leur est reconnue par plus de 27 conventions internationales. En deux mots : l’État d’Israël est hors-la-loi !
Nous demandons au gouvernement français et au Parlement européen qu’ils prennent des mesures politiques fortes : La suspension de l’accord d’association économique U.-E.-Israël est le moyen de pression le plus efficace pour que le gouvernement israélien respecte enfin le droit international. La levée du blocus sur la population de Gaza, l’arrêt de la colonisation de la Cisjordanie et la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens permettront de relancer les négociations entre Palestiniens et Israéliens.
G.I. Abdallah, militant libanais de la cause palestinienne incarcéré depuis plus de 30 ans en France et éligible à la libération conditionnelle depuis 1999 doit aussi être libéré.
Nous demandons instamment au gouvernement français de reconnaître l’État de Palestine.

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