La 35e édition du Festival international des Francophonies se tiendra du 26 septembre au 6 octobre 2018 à Limoges et en Limousin. Marie Agnès Sevestre, pour cette dernière année à la direction du Festival, a choisi de faire la part belle au Québec et à Tropiques Atrium qui est la scène nationale de la Martinique. Celle-ci est encore sous la direction d’Hassane Kassi Kouyaté [1] qui prendra en 2019 ses nouvelles fonctions à la direction du Festival des Francophonies en Limousin.

Cette année, le festival va s’interroger sur comment changer le monde ? Qu’il s’agisse du cercle familial, du contexte économique, sur les nouvelles technologiques et sur de quoi nous sommes fait. Il est à noté la reconduction de l’espace "côté jardin" et le fait que 50% des activités proposés gratuitement dans le cadre de ce festival.

Le cinéma tamoul croise le théâtre classique avec Valavane Koumarane et sa troupe d’acteurs, de musiciens, d’acrobates, de danseurs, de marionnettistes, du Théâtre Indianostrum à Pondichéry, dans un hommage à Roméo et Juliette transposé en Inde. Le chorégraphe Salia Sanou invite sur scène l’auteure Nancy Huston et la danseuse Germaine Acogny dans Multiple-s. Le récit numérique Limbo, une biographie du perdu sera à la fois sur plateforme numérique et en installation in situ.

Ce sont également des croisements de générations, d’esthétiques et d’écriture qui seront à l’œuvre dans la « Fabrique tropicale », carte blanche à Tropiques Atrium, Scène nationale de Martinique ; des littératures en débat poétiques et politiques, des textes joués en créole, des installations interactives photographiques…

Dans le « Focus Québec » ce sont des figures féminines puissantes - Nelly Arcand, Évelyne de la Chenelière, Marie Brassard, Sarah Berthiaume, Nini Bélanger, Marcelle Dubois… qui croiseront la scène avec Mark Lawes, Martin Faucher, Pascal Brullemans, Gabriel Arcand...

Jeunes talents, ou figures incontournables de la création internationale, auteurs devenus passeurs de leur univers poétique sur scène, ou explorateurs des sous-sols de nos démocraties, et bien d’autres artistes entretiendront, pendant onze jours, un dialogue qu’on pourrait qualifier de politique parce que nous croyons que le langage peut construire la réalité.

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