Organsée par SO-Coopération, elle aura pour thème "L’inclusion sociale par le renforcement des capacités - focus sur la place des femmes dans la société burkinabé". Elle se tiendra le mercredi 27 mars 2019 de 10h à 13h à l’amphithéâtre Badinter, Conseil départemental de la Gironde 1 - Esplanade Charles de Gaulle à Bordeaux.

Cet événement est ouvert à l’ensemble des personnes intéressées par la thématique de la rencontre notamment les acteurs (associations, collectivités territoriales, organismes de formation/recherche etc.) de Nouvelle-Aquitaine engagés en coopération et solidarité internationale et particulièrement ceux portant des projets au Burkina Faso.

Cette 5ème rencontre s’inscrit dans le cadre de la Semaine des Afriques organisée par l’Institut des Afriques, avec le concours du Conseil départemental de la Gironde. Elle a pour but de valoriser des initiatives portées par des acteurs néo-aquitains et leurs partenaires et également à renforcer leurs connaissances grâce à des interventions et des échanges de qualités.

Cette fois-ci, un focus particulier sera fait sur les questions de genre et sur la place des femmes dans la société burkinabé. il s’agit de sensibiliser les participants sur les questions d’inclusion sociale par le renforcement des capacités via la culture, la formation professionnelle et l’activité économique.

Le Burkina Faso a connu un important rattrapage de la scolarisation des filles, mais le taux d’alphabétisation des adultes connaît encore une importante disparité entre femmes (19 .7) et hommes (42 .5%). Les femmes burkinabés ont l’un des taux de participation économique le plus élevé du monde, mais l’accès au crédit reste inégal entre les femmes et les hommes En 2015, les femmes occupent 13% des sièges parlementaires et des positions ministérielles. Le pays compte l’un des taux de fertilité les plus élèves au monde : 5.6 naissances par femme. Elles assurent 75% de la production alimentaire pour la consommation des ménages, mais ont un accès limité à la terre et aux ressources productives et il est rare qu’une femme possède un grand nombre de bétail (chiffres de 2015).

L’état burkinabé a une stratégie nationale qui vise l’égalité des genres. Le premier document de la politique nationale genre du Burkina Faso date de 2009, le plus récent est le plan d’action opérationnel 2016-2018 de la stratégie nationale de promotion et de protection de ka jeune fille. Le pays s’est aussi doté d’une stratégie nationale de prévention et d’élimination du mariage d’enfants, 2016 — 2025.
L’Etat a donc pris des engagements en faveur du genre et il existe localement des structures qui sont engagées en faveur de l’égalité femmes-hommes. Ces associations ou acteurs étatiques ont des compétences pour appliquer ces directives et savent adapter l’approche genre au contexte local. Les partenariats de coopération et de solidarité internationale peuvent venir en soutien à cette stratégie.

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