Samedi 4 septembre à Limoges comme dans toute la France, était organisée une journée de mobilisation pour dénoncer les politiques mises en œuvre par le Président Sarkozy et son gouvernement qui visent à stigmatiser différentes catégories de personnes qu’ils soient Roms, gens du voyages, migrants, demandeurs d’asile, jeunes, habitants des quartiers...

Sur un sujet aussi délicat qui vise à dénoncer cette montée du racisme et de la xénophobie, bon nombre de militants montraient une certaine satisfaction de voir la mobilisation prendre une ampleur relativement importante.

Si dans le cortège on retrouvait l’ensemble des partis politiques, syndicats et associations qui avaient appelés à la mobilisation, on distinguait en particulier la banderole du collectif des sans papiers de Limoges ainsi que celle d’habitants de Bussière Boffy qui avaient été récemment menacés d’expulsion par le maire de leur commune. Une mobilisation citoyenne avait même été nécessaire pour que ces derniers puissent continuer d’habiter sur leur terrain, dans des yourtes.

Au sein de la manifestation, s’était joint un groupe de marcheurs parti le 14 août de Saragosse. Militants d’organisations syndicales, associatives, politiques d’Aragon (Espagne), ils marchent jusqu’à Bruxelles, où ils arriveront pour la manifestation européenne du 29 septembre contre les politiques d’austérité en Europe. S’ils marchent "contre la dictature des Marchés et des gouvernements qui sont à leur service", leur participation en cette journée du 4 septembre voulait aussi marquer une dénonciation des politiques sécuritaires et de replis identitaires qui se développent de plus en plus dans divers pays européens.

Pour retrouver l’article relatif à l’appel à la manifestation