Organisée par le Secours Catholique - Réseau Caritas et animée par le professeur Pierre WEINBRECK, chef du Service des maladies infectieuses au CHU de
Limoges et le Père Abel BOUSSEAU, responsable à Poitiers de l’association « Chrétiens et Sida », avec la participation des associations « AIDES » et « ENTR’AIDSIDA Limousin »

Entrée libre

OU EN EST LA PANDEMIE AUJOURD’HUI ? TRAITEMENTS ET PREVENTION SONT-ILS EFFICACES ? LA
MALADIE EST-ELLE MAITRISEE ? EST-ELLE ENCORE MORTELLE ?... Autant de questions et bien d’autres
alimenteront cette soirée-débat

En plein congrès national de la Société Française de lutte contre le Sida, le professeur Pierre
WEINBRECK, chef du Service des maladies infectieuses au CHU de Limoges fera le point sur la maladie, ici
et en Afrique sub-saharienne qui concentre 70 % des personnes séropositives (soit 22 millions).
Le Père Abel BOUSSEAU, responsable à POITIERS de l’association "CHRETIENS et SIDA" abordera les
problèmes psychologiques, il parlera de son expérience personnelle et du rôle des églises dans la
prévention et l’accompagnement. Ce débat s’inscrit dans la question plus vaste de la place des religions
dans nos sociétés.
Enfin, les associations "AIDES" et "ENTR’AIDSIDA LIMOUSIN" préciseront leur action locale et
notamment leur soutien aux immigrants (par exemple, les femmes d’origine africaine sont
particulièrement exposées).

Exposition de photos de Patrick DELAPIERRE

Cette exposition est le reflet d’un projet développé depuis 2002 en Afrique du Sud par le Centre
Sinomlando. Le Secours Catholique - Caritas France soutient cette démarche depuis le début et finance
sa déclinaison dans d’autres pays d’Afrique depuis 2008.
Mourir de cette maladie reste un énorme tabou en Afrique. Le Centre « Sinomlando » (en zoulou, cela
veut dire "nous avons une histoire") recueille des objets, photos, documents évoquant le passé familial
des jeunes. Les enfants de 8 à 13 ans y sont invités à parler d’eux-mêmes et de leur histoire. Outre leur
survie quotidienne, ils doivent assumer la cause "infamante" du décès de leurs parents.
En France, le sida revêt une dimension sanitaire et le Secours Catholique préfère laisser agir d’autres
institutions spécialisées, mais au niveau international, la pandémie relève d’une problématique
humanitaire. Chaque jour, 9000 personnes meurent du sida dans le monde. "Le sida, c’est la mort
sociale, on est tué par la société avant de l’être par la maladie" (Soeur Garcia, Centre de santé de Bikop au Cameroun).