Tulle : Ouverture de la Semaine de la solidarité internationale autour de la construction d’un mandala

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Réalisation du mandala dédié "aux peuples autochtones en souffrance dans le monde" à l’entrée du bâtiment F du Conseil Général de la Corrèze.

Samedi 13 novembre, le collectif des acteurs engagés autour de la Semaine de la solidarité internationale sur Tulle ont organisé une première journée d’animations qui a débuté au Conseil Général de la Corrèze avant de se poursuivre en soirée au cinéma le Palace. Elle a mobilisé plus d’une centaine de personnes.

Dans les locaux du Conseil Général, le programme était pour le moins éclectique avec un grand nombre d’animations dédiées à la rencontre des autres cultures qu’elles soient d’Asie, d’Océanie, d’Afrique ou d’Amérique Latine. Tour à tour les participants ont pu découvrir le thème des mathématiques développés par exemple dans les civilisations africaines, s’initier à des jeux traditionnels variés originaires d’Amérique du sud ou d’ailleurs. Des projections vidéos et des débats ont également ponctué cette journée comme par exemple la projection du film « La terre parle arabe de Maryse GARGOUR retraçant l’histoire de la construction de l’Etat d’Israël entachée d’une politique d’épuration ethnique conduisant à l’expulsion de 800 000 Palestiniens (sur 1 300 000), au massacre de villages entiers dont celui de Deir Yassine qui a eu un grand retentissement. La situation dramatique des Palestiniens, aujourd’hui, est le résultat d’une longue histoire coloniale.

Le temps fort de la journée a été très certainement la construction d’un mandala dédié aux peuples autochtones en souffrance dans le monde. Ils ont été les victimes du colonialisme, ils ont été atteints dans leur propre culture et même dans leur spiritualité. Ce moment fut l’occasion de rendre hommage à leur mobilisation souvent peu connue pour retrouver leur culture, leurs droits et leur terre.

La journée s’est achevée par la projection du film "Les Arrivants" au cinéma le Palace en présence des réalisateurs Claudine Bories et Patrice Chagnard. Le film retrace l’arrivée des demandeurs d’Asile en France et la difficulté des travailleurs sociaux à faire face à ce flot de détresse. Le débat a permis de pointer la dégradation des conditions d’accueil des demandeurs d’Asile, en France, malgré leur nombre qui reste stable : l’interdiction de travailler, la détérioration des conditions de logement, des repas qui peuvent se limiter à 1 ou 2 par jour, la difficulté d’obtention du statut d’asile politique en raison des contraintes administratives qui sont posées :
 La Convention de Dublin qui impose de faire sa demande d’Asile en Europe par le pays d’entrée. 
 Difficultés de trouver des traducteurs .
 Difficultés à rentrer dans le cadre de la Convention de Genève qui exclut souvent des situations d’instabilités qui se développent dans le monde comme le terrorisme ou le crime organisé.
 Difficultés d’apporter des preuves suffisantes d’avoir été persécutés quand on arrive en France sans rien et même sans son passeport.

Ateliers d’initiation à l’interculturel à travers la pratique des jeux

La Semaine de la solidarité internationale se poursuit partout en Limousin : pour retrouver le programme

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