Alors que l’attention des médias en France se focalise sur la situation de crise qui prévaut en Libye ou en Côte d’Ivoire, c’est la mort dans des circonstances troubles du jeune Justin Zongo dans un commissariat, le 20 février, qui a provoqué une rébellion des jeunes sur Koudougou (Burkina Faso) et dans diverses autres villes de la région. On apprend que des forces de l’ordre auraient fait usage de tirs à balles réelles. Le bilan s’avère particulièrement dramatique avec 6 morts (dont un policier victime de lynchage) et plus d’une centaine de blessés.

Depuis, on peut constater sur divers blogs que le mouvement de révolte semble s’être étendu dans plusieurs villes comme Ouagadougou ou Ouahigouya. Soucieux d’un retour au calme, le gouvernement aurait limogé, dés le lendemain des événements le gouverneur de la région du Centre Ouest et le directeur de la police à Koudougou.

Selon une dépêche de l’AFP en date du 1er mars, les autorités ont ordonné la fermeture des écoles et universités jusqu’à nouvel ordre dans tout le pays. D’autres manifestations sont d’ores et déjà annoncées pour mardi et mercredi.

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