Elie Domota en visite à Limoges pour dénoncer la répression syndicale en Guadeloupe

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Elie Domota, Porte parole de LKP, Secrétaire général de l’Union générale des travailleurs de Guadeloupe (UGTG) interviendra le vendredi 15 juin à 20h30 salle Blanqui 3 à Limoges lors d’une réunion d’information et de solidarité pour faire le point sur la situation des luttes syndicales en Guadeloupe et pour demander la levée des poursuites de militants syndicalistes

Il est invité en France par le Comité international contre la répression (CICR) dont l’appel a été signé par 400 responsables syndicaux, des élus et des démocrates. Cet appel fait référence à l’intense répression syndicale qui s’est développé en Guadeloupe particulièrement contre les militants et responsables de l’UGTG dont Elie Domota est le secrétaire général, mais aussi, par exemple en 2009, contre des militants de la FSU et de l’UNSA.

Au premier trimestre 2009, une grève générale de 44 jours se concluait en mars par les accords Bino. Depuis, une spirale répressive multiforme de provocations contre des militants syndicaux, de licenciements de délégués et une vague de procès sans précédent contre des dizaines de militants et responsables, principalement de l’UGTG, s’est accélérée.

Les années 2010 et 2011 ont vu une recrudescence de procès à caractère de masse accompagnés, la plupart du temps, du non respect des règles de droit celon l’appel du CICR : "L’objectif principal : tenter de discréditer le combat syndical en criminalisant l’action des militants pour museler toute démarche revendicative."

Pour le seul mois de novembre 2011, 21 militants de l’UGTG ont été traduits devant la justice ! Depuis cette date, l’ancien secrétaire général de l’UGTG, Raymond Gauthiérot, a été condamné à trois mois de prison ferme. Charly Lendo, actuel secrétaire général adjoint de l’UGTG, convoqué par le tribunal correctionnel pour des faits non justifiés, puis relaxé, a été condamné parce qu’il a refusé des prélèvements ADN, c’est-à-dire d’être considéré comme un délinquant de droit commun.

Cette avalanche de procès contre les syndicalistes de l’UGTG, les procédures sans fin, dont celle dont est l’objet, par exemple, Michel Madassamy, condamné à trois mois de prison avec sursis, la campagne de presse calomnieuse, provocatrice contre le secrétaire général de l’UGTG, Elie Domota, en particulier, sont autant d’éléments constitutifs d’une situation où s’installe dangereusement et insidieusement un Etat d’exception.

Cette situation est largement condamnée par le mouvement syndical de l’île, comme en témoigne la conférence de presse commune, tenue mercredi 18 mai 2011, en présence des secrétaires des Unions départementales CGTG, CGT-Force ouvrière et de l’UGTG.

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