
Depuis 20 ans, ils revendiquent une juste compensation, après avoir été expulsés de leur terre. Ainsi plus de 5000 familles ont été chassées et au moins 120 000 personnes ont eu leur mode de vie détériorées en tant que paysans.
L´action menée en cours est la onzième de ce type et se singularise par l´unité qu´elle a pu créer entre des mouvements sociaux très divers : Mouvement des victimes du barrage (MABIN), Mouvement des Sans Terre (MST), mouvement des Travailleurs de la Terre, coopératives agricoles, indiens Tuxa...
Le coordinateur général de cette mobilisation Rogeiro Almeida de Carvalho a expliqué qu´il avait des difficultés à rencontrer les responsables de la Compagnie Hydroélectrique du rio San Francisco (CHESF), tellement que les négociations étaient au point mort.
Les revendications portent aussi bien sur les conséquences sociales et vitales des familles concernées que sur les atteintes portées à l´environnement ,notamment la perturbation apportée à l´écosystème.
Les indiens Tuxa ont vu leur territoire considérablement réduit, avec les meilleures terres perdues, même s´ils bénéficient comme les Pankararu de l´accès gratuit à l´électricité.
Les contacts avec les divers militants étaient faciles et chaleureux, ils étaient très heureux de savoir que cette action serait connue ailleurs qu´au Brésil, l´évènement étant simplement couvert par les médias de Bahia et plutôt censuré par ceux du Pernambuco. Les indiens ont honoré notre rencontre par un toré traditionnel devant l´entrée de la CHESF.
Chantal et Guillaume.
Pour contacter ou apporter son soutien au mouvement : MABIN


